La puissance de la pensée.

🌍 Origines et cultures qui en parlent

Le concept du mauvais œil se retrouve dans :

Méditerranée

Dans les cultures grecque, turque, italienne, espagnole, arabe et berbère, on pense qu’une personne peut, volontairement ou non, provoquer malchance ou maladie en jetant un regard envieux ou admiratif excessif.

→ En Grèce, on l’appelle mati (μάτι), en Turquie nazar, en Italie malocchio.

Moyen-Orient

Très présent dans les traditions arabes (al-‘ayn), juives (ayin hara) et persanes (cheshm zakhm), où l’on considère le regard jaloux comme porteur d’énergie négative.

Asie du Sud

En Inde et au Pakistan, on parle du nazar lagna : un regard envieux peut affecter la santé, la réussite ou la prospérité.

Amérique latine

Dans les cultures mexicaine, brésilienne et andine, le mauvais œil (mal de ojo) est redouté, surtout chez les enfants.

Afrique

Au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, la croyance est forte, souvent liée à la protection spirituelle et aux amulettes.

✨ Signification

Le mauvais œil symbolise l’énergie négative transmise par le regard, souvent déclenchée par :

la jalousie

l’envie

un excès d’admiration sans protection

Dans certaines traditions, cette énergie n’est pas toujours volontaire : une personne peut « porter » le mauvais œil sans le vouloir.

🔮 Protections traditionnelles

Les cultures ont développé divers moyens de se protéger :

Amulettes : œil bleu (nazar boncuk), main de Fatima (khamsa), cornes, coquillages…

Rituels : prières, bénédictions, fumigations aux herbes.

Gestes symboliques : cracher légèrement par terre, toucher du bois, porter du rouge.

📜 > Depuis la nuit des temps, les peuples redoutent le pouvoir invisible du regard. Du malocchio italien au nazar turc, de l’ayin hara hébreu au mal de ojo latino-américain, le mauvais œil traverse les continents et les siècles. Cette croyance universelle raconte qu’un simple regard, porté avec jalousie ou admiration excessive, peut transmettre une énergie nuisible, entraînant fatigue, maladie ou malchance.

Pour se protéger, les traditions rivalisent de créativité : amulettes bleues, mains protectrices, prières secrètes… Toutes rappellent que, dans l’invisible, circulent des forces qu’il faut savoir apaiser ou détourner. Le mauvais œil n’est pas qu’une superstition : c’est le reflet d’une sagesse ancestrale sur la puissance du regard et des émotions humaines.